"Nous avons toujours très envie de venir": pourquoi l’édition niçoise de l’Ocean Fest a été annulée

C’était un coup de massue pour les fans de musique et d’événements engagés. L’édition niçoise d’Ocean Fest, "le festival qui met l’océan en tête d’affiche", initialement prévue le 16 novembre 2024 avant d’être reportée au 4 octobre 2025, au Palais Nikaïa, avait finalement été annulée.
L’annonce de cette annulation avait été faite par un communiqué sur les réseaux sociaux de l’événement mi-juin.
Un revers pour ce rendez-vous mêlant concerts éclectiques, sensibilisation à la protection des océans et dont tous les bénéfices sont reversés à des associations, le tout porté par le journaliste Hugo Clément et l’auteur-compositeur et interprète de musique électronique Worakls via leur association Blue Force.
Après le succès de trois évènements à Biarritz et à Nantes (en 2023 et 2024), c’était un coup dur pour les festivaliers niçois qui attendaient avec impatience cette édition avec Indochine en tête d’affiche, mais aussi Vernis Rouge ou encore Umbree et le duo Magmay, DJ azuréennes.
Un enchaînement de contretempsPrès de deux mois après l’annonce de cette annulation, que sait-on finalement des raisons qui ont conduit les organisateurs a renoncé à la date niçoise?
Quelques jours avant son édition prévue en novembre 2024, l’équipe organisatrice annonce un report en octobre 2025 lié à "des imprévus logistiques" mais également à cause du "calendrier judiciaire de Paul Watson", fondateur de Sea Sheperd, l’une des associations partenaires du festival, alors emprisonné au Groenland.
Avant donc, d’annoncer l’annulation pure et simple, au mois de juin, "en raison d’éléments indépendants de [leur] volonté".
Contacté par téléphone, Kevin Rodrigues, alias Worakls, explique: "Après le premier report, on a eu tout un changement d’équipe interne. On s’est senti en mesure de conserver l’évènement prévu à Biarritz [en avril 2024, ndlr] parce qu’on l’avait déjà fait, mais on ne se sentait pas assez solides pour conserver celui de Nice".
Une explication qui répond aux critiques d’un certain nombre de festivaliers, dénonçant, notamment via des commentaires sur les réseaux sociaux, un manque de communication et une promotion insuffisante de la part des organisateurs pour mettre en avant cette date niçoise.
Promesses de remboursements... et de retourSi l’annulation est une déception pour les festivaliers azuréens, Worakls insiste: "Nous n’abandonnons pas l’idée d’organiser une édition à Nice (...) Nous avons toujours très envie de venir".
En attendant, les détenteurs de billets, dont certains avaient conservé leurs places depuis 2024, seront automatiquement remboursés d'ici au 15 septembre.
Nice Matin